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Dr Marjory Rué - Centre de chirurgie Endoscopique du Rachis - 6 Rue Georges Negrevergne - 33700 Mérignac
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Hernie discale cervicale

Hernie discale Cervicale : Qu’est-ce que c’est ?

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IRM cervicale en coupe sagittale et axiales

Entre deux vertèbres se trouve le disque, élément constitué au centre par le nucléus pulposus ou noyau, entouré d’un annulus fibrosus ou anneau fibreux. Ce disque est essentiel à l’articulation entre les vertèbres, donnant à la colonne vertébrale sa mobilité. En arrière l’espace discal est fermé par un ligament (ligament commun vertébral postérieur). Celui-ci, au cours du vieillissement, par une succession de faux mouvements, par manque d’activité physique, lors d’un traumatisme… peut présenter des zones de faiblesse par lesquelles va s’extérioriser un fragment de disque. C’est l’hernie discale.

Dans d’autres cas, l’uncarthrose (c’est-à-dire l’arthrose des articulations latérales des vertèbres) peut donner les mêmes symptômes avec une évolution plus lente.

Elle est responsable d’une névralgie cervico-brachiale (douleur dans le bras) extrêmement intense irradiant vers l’avant-bras et la main ou dans les cas graves, d’une paralysie (baisse de force motrice) par compression de la racine nerveuse à proximité.

(profil) radiographies de contrôle post-opératoires cervicales après une arthrodèse cervicale
Radiographies de contrôle post-opératoires cervicales. ( De profil )

Hors cas d’urgence : Le premier traitement est médical pour la hernie discale cervicale

Le repos au début associé aux traitements anti-inflammatoires et anti-douleurs allant du palier 1 (paracétamol) au palier 3 (dérivés de la morphine). La minerve peut aidée au début mais la garder trop longtemps déconditionne les muscles du cou. Le diagnostic est posé sur un scanner cervical ou une IRM.

La hernie discale cervicale comme la lombaire peut cicatriser toute seule en quelques semaines (6 à 8). Si les douleurs persistent et sont invalidantes pour le patient, la chirurgie peut être discuter.

Les urgences sont les hernies discales paralysantes ou comprimant la moelle épinière.

Radiographies de contrôle post-opératoires cervicales. ( De face )

La chirurgie de la hernie discale cervicale

La chirurgie de la hernie discale cervicale est indiquée dans le cas de douleurs dans le membre supérieur vives et intenses, que le patient ne peut plus supporter et résistantes à un traitement médical bien mené pendant plus de 2 mois.

Le traitement est une arthrodèse cervicale par voie antérieure. Il s’agit de curer le disque entier, de fraiser les « becs de perroquet » (dus à l’arthrose) et libérer les passages des nerfs sur les côtés de la vertèbre. A la place du disque, une petite cale est mise en place remplie de substitut osseux. Celui-ci permettra aux vertèbres de cicatriser en laissant se multiplier les propres cellules osseuses du patient. Sa position est vérifiée par une radiographie.

Complications liées à une intervention de la hernie discale cervicale :

Il faut bien comprendre que toute décision d’acte chirurgical doit être peser et être justifiée. Des pourcentages peuvent être trouvés mais même s’ils sont faibles, ils peuvent vous concerner. Une chirurgie ne « remet pas à neuf », elle essaie juste de soulager le patient. Il faut donc bien en comprendre le but, les avantages et les inconvénients.

Ces risques sont faibles, estimés à 1% environ. Ils sont anesthésiques, chirurgicaux, liés à la pathologie pour laquelle le patient est opéré et au patient lui-même. Elles sont bien décrites dans l’espace patient du site de la Société Française de Chirurgie du Rachis.

La brèche durale

La dure-mère est l’enveloppe entourant la moelle épinière et les nerfs, elle peut être ouverte inévitablement lors de la dissection surtout lorsque les tissus sont adhérents. Le liquide céphalorachidien (LCR) s’écoule. Cette brèche est réparée immédiatement. Des maux de tête passagers peuvent s’ensuivre et/ou plus rarement la survenue d’un déficit sensitif ou moteur. Quelquefois, malgré la réparation, la fuite persiste et oblige à une nouvelle intervention chirurgicale afin de stopper cette écoulement afin d’éviter une infection.

Plaie d’organes profonds (gros vaisseaux du cou, œsophage, nerfs laryngés)

C’est extrêmement rare chez un patient en bonne santé mais l’oesophage peut être lésé car il est écarté lors de l’abord chirurgical. De même que les nerfs contrôlant les cordes vocales qui peuvent donner une raucité de la voix ou les nerfs sympathiques qui peuvent donner un syndrome de Claude Bernard-Horner (larmoiement excessif, chute de la paupière, ).

Hémorragie post-opératoire

Une autre complication peut survenir dans les heures qui suivent l’intervention : la constitution d’un hématome dans le foyer opératoire. Le patient ressent alors quelques heures après l’opération une impression de mal respirer. Il faut ré-intervenir en urgence.

Infections locales ou générales

Elles sont rares mais existent souvent liées à un patient fragile ou tabagique.

Erreur de niveau

Rare mais possibles devant les difficultés anatomiques ou physiques.

Déficit neurologique moteur ou sensitif

Rare sur le nerf, exceptionnelle sur la moelle épinière le plus souvent liés à un hématome du foyer opératoire.

 

 

La brèche durale

La dure-mère est l’enveloppe entourant la moelle épinière et les nerfs, elle peut être ouverte lors de la dissection. Le liquide céphalorachidien (LCR) s’écoule. Cette brèche est réparée immédiatement. Des maux de tête passagers peuvent s’ensuivre et/ou plus rarement la survenue d’un déficit sensitif ou moteur. Quelquefois, malgré la réparation, la fuite persiste et oblige à une nouvelle intervention chirurgicale afin de stopper cette écoulement afin d’éviter une infection.

Plaie d’organes profonds (gros vaisseaux du cou, œsophage, nerfs laryngés)

Hémorragie post-opératoire

Une autre complication peut survenir dans les heures qui suivent l’intervention : la constitution d’un hématome dans le foyer opératoire. Le patient ressent alors quelques heures après l’opération une impression de mal respirer. Il faut ré intervenir en urgence.

Infections locales ou générales

Erreur de niveau

Déficit neurologique moteur ou sensitif

Décompensation de maladies sous-jacentes (diabète, hypertension, pathologie psychiatrique…)

Persistance de douleurs

Douleurs neuropathiques, liées à la souffrance du tissu nerveux et qui vont nécessiter une prise en charge spécifique.